Les Chantiers de la Haute-Seine recrutent régulièrement, notamment des chaudronniers, soudeurs, tuyauteurs et électriciens. Depuis de nombreuses années, ils jouent également la carte de l’apprentissage pour transmettre leur savoir-faire aux jeunes et dénicher leurs futurs talents. La pandémie n’a en rien ralenti le rythme des recrutements du chantier naval.
Des salariés récemment embauchés et un apprenti témoignent.
Pape, 39 ans, chaudronnier
« J’ai commencé mon parcours professionnel en tant que sculpteur métallique et j’ai ensuite suivi une formation diplômante d’agent de fabrication d’ensembles métalliques pour me professionnaliser en soudure et en chaudronnerie. J’ai rejoint les Chantiers de la Haute-Seine en tant qu’intérimaire en avril 2021 et en décembre 2022, je signais un CDI. Je suis chaudronnier. Mon métier consiste à façonner et souder le métal à des fins de construction ou de réparation navale. Aux Chantiers, j’apprécie l’ambiance de travail qui est particulièrement bonne. Je m’entends très bien avec mes collègues et mes responsables, c’est important ! J’ai découvert le secteur de la construction navale où il me semble impossible de s’ennuyer du fait de la diversité des interventions. »
Cyril, 39 ans, tourneur fraiseur
« J’ai travaillé dans l’usinage et le fraisage, essentiellement dans des ateliers de mécanique, et ce depuis l’âge de 16 ans. Je suis titulaire d’un BEP Maintenance des systèmes mécaniques automatisés et d’un CQPM Technicien en maintenance industrielle. L’an passé, j’ai obtenu le Titre Pro Technicien d’usinage en commande numérique. En septembre 2021, j’ai rejoint les Chantiers en intérim, puis j’ai été embauché en CDI le 1er décembre de la même année. Je suis tourneur-fraiseur. Cela consiste à fabriquer des pièces métalliques à partir de modèles déjà existants ou bien nouveaux. Je réalise les plans de ces pièces, je gère les stocks matières, outils et matériels de l’atelier ainsi que les consommables, et j’effectue les contrôles sécurité périodiques des machines. J’aime bien la diversité de mon travail et la réalisation de pièces nouvelles. Je trouve ce milieu professionnel particulièrement enrichissant ; c’est effectivement passionnant de découvrir l’envers du décor des bateaux, notamment tout le processus de production et d’entretien que l’on n’imagine pas ! »
Issiaka, 21 ans, apprenti chaudronnier
« Je suis actuellement en alternance école/entreprise en deuxième année de Bac Pro Technicien en chaudronnerie industrielle au CFA de Bondoufle. Auparavant, j’ai obtenu un CAP de soudure 2 ans, également en alternance dans une entreprise qui fabrique des tuyaux de frein et assemble des pièces de wagons ferroviaires. Je suis arrivé aux Chantier en juin 2021, en tant qu’apprenti en chaudronnerie pour mener des missions de chaudronnerie et de soudure : d’une part, j’utilise des machines de pliage et de mise en forme de la tôle en atelier, et d’autre part, je soude et je monte des pièces sur les bateaux. La diversité des tâches me plait bien, j’apprends et surtout je mets en pratique beaucoup de choses. C’est d’ailleurs une des particularités de la chaudronnerie et de la soudure. »
Angel, 19 ans, chaudronnier
« J’ai obtenu un CAP Réalisation en chaudronnerie industrielle au Lycée François Arago à Villeneuve- Saint-Georges puis j’ai effectué des stages en entreprise. En mai 2021, je signais un CDD de 3 mois aux Chantiers, qui a été prolongé de 3 mois, et en novembre, je signais un CDI. Je suis aujourd’hui chaudronnier. Mes missions ? Montage, découpage au chalumeau, perceuse et cisaille, soudage à l’électrode-enrobée, soudage MAG et autres activités de perçage pour mettre des panneaux métalliques en place. Je suis amené à meuler et tronçonner toutes sortes de pièces. J’aime beaucoup le montage : à partir de plans, nous avons construit deux barges de 600 tonnes de A à Z ! Ce travail m’a énormément plu. J’apprécie aussi l’utilisation du chalumeau et le soudage. Ce milieu est passionnant : on apprend à réparer et à construire des bateaux, on découvre en direct la composition d’un bateau. Chaudronnier en construction navale est un métier porteur. Ici, il faut apprécier les conditions de travail particulières comme le travail en extérieur, mais travailler dans ce domaine est captivant : on apprend énormément ! »